Comme un million de papillons noirs
Langue | |
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Auteur | |
Illustration |
Barbara Brun (d) |
Date de parution | |
Éditeur | |
Nombre de pages |
36 |
ISBN 13 |
978-2-36624-352-9 |
Comme un million de papillons noirs est un livre pour enfants écrit par Laura Nsafou et illustré par Barbara Brun, paru en 2018 aux éditions Cambourakis[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Il relate l'histoire d'une petite fille nommée Adé qui possède de magnifiques cheveux. Mais ses camarades d'école se moquent parce qu'ils sont différents. « Tes deux nattes ressemblent toujours à des carottes tordues, mais sous la pluie, c'est encore pire ! » lui disent-ils. En larmes, Adé explique à sa mère qu'elle ne veut plus de sa chevelure crépue. La mère et les tantes de Adé, afro-caribéennes, la consolent et lui apprennent à aimer sa chevelure qui ressemble à des papillons endormis sur sa tête.
Analyse
[modifier | modifier le code]Le livre vise à développer l'estime de soi des petites filles noires [9],[10].
L'autrice emploie un vocabulaire très précis et propre à la diaspora africaine, souhaitant ainsi faire référence à un imaginaire culturellement et géographiquement situé[11]. Quelques exemples sont les divers termes afro-martiniquais employés pour nommer les coiffures afro : les vanilles, les bantu ; les fruits et tubercules suivants : christophine, safou et l'igname.
Historique et origines du titre
[modifier | modifier le code]Ayant eu des difficultés à trouver une maison d'édition qui veuille publier Comme un million de papillons noirs[11], celui-ci a été édité pour la première fois à la suite du succès d'un financement participatif qui a atteint 220 % de l'objectif initial[12]. Depuis, le livre a connu huit ré-éditions, après avoir été d'abord été publié aux éditions Bilibok[2].
Laura Nsafou s'est inspirée d'une citation de l'autrice afro-américaine Toni Morrison dans Délivrances (Morrison): « Her clothes were white, her hair like a million black butterflies asleep on her head. »[10]. L'autrice a elle-même vécu la honte de ses nattes afro et le fait d'avoir demandé à sa maman de les lui défaire, tel l'héroïne Adé[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « Il était une fois... la diversité dans la littérature jeunesse », sur Radio France internationale, (consulté le ).
- « Un livre pour que les petites filles noires apprennent à aimer leurs cheveux », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « "Comme un million de papillons noirs", l'album jeunesse sur la beauté du cheveu crépu », sur Outre-mer la 1re (consulté le ).
- « Pourquoi ce livre fait un carton chez les petites filles noires (et leurs parents) », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « “Comme un million de papillons noirs” : la confiance en soi au cœur d’un succès d’édition jeunesse », sur Télérama, (consulté le )
- « Littérature sans frontières - Légendes d'hier et de demain avec Laura Nsafou, écrivaine afroféministe », sur RFI, (consulté le )
- Anaïs Moran, « «Pages jeunes» : J'ai mal aux cheveux », sur Libération (consulté le )
- « Avec ce conte, les enfants vont enfin entendre parler de colorisme », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Publié par Ann-Laure Bourgeois | 30 Oct et 2017 | L'actupertinente, « "Comme un million de papillons noirs", le livre qui veut développer la confiance des petites filles noires en elles », sur Les Intelloes, (consulté le )
- « Comme un million de papillons noirs », sur Éditions Bilibok (consulté le )
- « Laura Nsafou: «J'ai à cœur de diffuser des messages afro-féministes dans la fiction pour enfants» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ululeFR, « Comme un Million de Papillons Noirs », sur Ulule (consulté le )